PSG Infinity : Tourriol dévoile tout
PSG Infinity : et si la recrue parisienne de l’année, n’était ni sur le terrain, ni sur le banc de touche ? Avec PSG Infinity, Albert Carreres et Edmond Tourriol marquent encore une fois le shōnen sportif de leurs crampons ! C’est une des nouveautés de cette fin d’année chez Soleil : PSG Infinity. Aux commandes de ce manga français, on retrouve deux de nos Makmen, Edmond Tourriol et Albert Carreres, qui en connaissent un rayon sur le football. Dans ce manga fantastique, faute d’avoir déjà accroché une Ligue des Champions, le club de football du Paris Saint-Germain part à la recherche du trophée Jules Rimet, le tout premier trophée de la Coupe du Monde de football. Une histoire pleine de rebondissements qu’Ed Tourriol nous dévoile dans l’interview qui suit.
Après Z United, PSG Infinity, n’es-tu pas lassé du ballon rond ?
Edmond Tourriol : Hahaha ! T’es fou ? Jamais ! Le foot, j’y joue, je vais voir les matches au stade ou sur mon canapé, je suis mon fils en déplacement… qu’est-ce que tu crois ? Le foot, c’est ma came !
Une fois de plus tu fais équipe avec le mangaka espagnol Albert Carreres, comment vous êtes-vous retrouvés dans cette aventure avec les éditions Soleil ?
Edmond Tourriol : Facile, on était au bon endroit, au bon moment.. On venait de réussir brillamment notre campagne de financement pour le premier tome du manga Z United. Au même moment, le PSG et Soleil voulaient développer un manga officiel. On avait fait un tel battage médiatique qu’on s’est fait repérer par les décideurs ! On s’est demandé si ça allait nuire à Z United, mais on a quand même accepté. On ne pouvait pas refuser cette opportunité.
Ça nous prend beaucoup de temps en plus, qu’on n’avait pas prévu de consacrer à ça. Mais c’est quand même une sacrée aventure de bosser sur le Paris Saint-Germain. Une licence officielle, pas de la parodie, ça nous change !
On s’est dit aussi que ça ne pourrait pas faire de mal d’avoir un autre manga de foot par les auteurs de Z United. Si ça peut donner des idées aux lecteurs…
Tu es fan des Girondins de Bordeaux, as-tu eu des scrupules à parler du PSG ?
Edmond Tourriol : Pas vraiment. J’aurais d’ailleurs adoré créer un manga avec les Girondins. On a failli le faire avant de développer Z United. On avait un accord verbal avec le club au scapulaire, et on avait même un gros éditeur de mangas qui était prêt à nous suivre dans le projet. Je ne sais pas pourquoi ça ne s’est pas fait. Tout le monde était partant, mais on n’a jamais reçu notre contrat, et au bout d’un moment, on est passés à autre chose.
Signer pour le PSG, disons que c’est comme quand Valbuena échappe aux Girondins : il aurait pu y jouer en pro, mais pour plein de raisons, ça n’a pas pu se faire. C’est la vie, il a signé ailleurs.
Mais bon, attention, hein… si l’opportunité se présente, je suis toujours chaud pour le faire, ce manga des Girondins !
Peux-tu nous teaser un peu l’histoire de PSG Infinity ?
Edmond Tourriol : Eh bien, ça raconte l’histoire d’un ado qui s’appelle Rodéric. Il joue dans un club parisien et il est invité à faire ramasseur de balles, un soir de match au Parc des Princes. Ce soir-là, il y a un orage de folie. Pas de bol, il se fait foudroyer, et pour lui, le temps s’arrête. Il est alors visité par la déesse Victoria qui lui confie une mission sacrée : retrouver le premier trophée de la Coupe du Monde de foot, qui a disparu (pour de vrai).
Comme dans le vrai club, le départ de Zlatan va-t-il permettre à d’autres joueurs de s’exprimer d’avantage ?
Edmond Tourriol : Forcément ! Mais peut-être pas comme on aurait pu l’imaginer. Pendant le mercato, on s’était dit qu’on allait jouer la carte Ben Arfa, en guise de vedette de remplacement. Mais au vu de ce qui s’est passé dans les premières journées du championnat, on a peut-être misé sur le mauvais cheval. On l’aime bien Hatem, mais bon…
En tout cas, on a établi un casting de joueurs imaginaires qui ne seront pas sollicités par les transferts, et sur lesquels on pourra toujours compter. Donc eux, oui, ils vont pouvoir s’exprimer !
En parallèle, tu continues Z United avec Albert Carreres et Daniel Fernandes. Le PSG va-t-il bientôt recruter Majid ?
Edmond Tourriol : C’est une bonne question. Je ne pense pas que Majid ait le niveau dans l’immédiat. Mais si les deux séries continuent en parallèle, ça pourrait être marrant. Peut-être pour un one-shot ? Il ferait comme Hatem Ben Arfa, il passerait une demi-saison sur le banc…
Dans PSG Infinity, on retrouve des tacles glissés et des tirs de dingues. Est-ce un avant-goût de ce que retrouveront les fans de Z United ?
Edmond Tourriol : Pas du tout. La direction du club a insisté : ils veulent des coups spéciaux, des boules de feu, des trucs impossibles. On n’est pas du tout dans cet esprit pour Z United, qui est plus réaliste. Les deux séries seront très différentes sur ces questions.
D’ailleurs la suite de Z United, c’est pour quand ?
Edmond Tourriol : Janvier 2017. On travaille dessus d’arrache-pied. Et après, on embraye sur le tome 2 de PSG Infinity !
Question subsidiaire : le héros s’appelle Rodéric, c’est quoi ce blase ?
Edmond Tourriol : Je voulais qu’il s’appelle Rod, parce qu’il se prend un éclair sur la gueule. Un jeu de mot pour les anglophones [lightning rod : parafoudre, NDLR]. Et c’est aussi un hommage à Rodéric Filippi, l’ex joueur d’Ajaccio. Son attitude me faisait marrer.
Question subsidiaire 2 : le Prince il dit quoi sur le manga ?
Edmond Tourriol : J’attends son coup de fil. Je te raconterai.