Le questionnaire de Gaël Legeard, coordinateur éditorial

Aujourd’hui, c’est au tour de Gaël Legeard de répondre à notre fameux questionnaire ! Gaël est coordinateur éditorial, traducteur et lettreur, passionné par l’univers des comics depuis son enfance. Il découvre les comics à travers des éditeurs comme Semic et Panini, puis se lance dans la traduction de comics en VO pour son plaisir personnel. Après un master en Arts et Technologies Numériques, il rejoint MAKMA, où il signe des traductions comme celle du webcomic Devil’s Candy. En parallèle, il écrit des articles et critiques pour des sites spécialisés.

Et tout de suite, les premières réponses de Gaël Legeard à notre questionnaire !

Quel est ton rôle chez MAKMA ?

Gaël Legeard : Je suis principalement lettreur et je supervise les projets que nous réalisons pour l’éditeur Urban Comics.

Quelle est la qualité que tu préfères chez les auteurs de BD ?

Gaël Legeard : Leur talent à réussir à transmettre un message et/ou une émotion aux lecteurs.

Qu’est-ce qui caractérise ton travail ?

Gaël Legeard : D’un côté, la curiosité et l’apprentissage constant, de l’autre, la tranquillité et le fait de bosser à son rythme dans un environnement calme et serein.

Quelle est ta devise ?

Gaël Legeard : « Je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien », ça me force à me remettre en question et ne pas rester sur mes acquis.

Quel est ton principal défaut ?

Gaël Legeard : Mon cruel manque de patience.

Qu’est-ce que tu détestes par-dessus tout ?

Gaël Legeard : Perdre du temps inutilement (ça va avec la réponse du dessus).

Quel est le don de la nature que tu voudrais avoir ?

Gaël Legeard : Une mémoire eidétique ! J’ai une bonne mémoire, mais pas à ce point-là !

Comment aimerais-tu mourir ?

Gaël Legeard : Paisiblement et le plus tard possible, si possible en murmurant le nom de ma luge d’enfance (ou « monde de m*rde ») afin de créer un mystère incroyable autour de ma mort !

Qui sont tes héros dans la fiction ou dans la vraie vie ?

Gaël Legeard : Ceux qui font passer une cause juste avant leur ego ou leur désir.

Quel est l’endroit où tu désirerais vivre ?

Gaël Legeard : Dans un monde plus humain et moins inégalitaire. Si ce n’est pas faisable, chez moi, c’est sympa.

Quel est le super-pouvoir dont tu aurais voulu être doté ?

Gaël Legeard : Le don d’ubiquité ou la super-vitesse, afin de pouvoir voir et faire encore plus de choses en une journée !

Quel super-héros ou super-vilain voudrais-tu être ?

Gaël Legeard : Le Martian Manhunter, parce qu’il a une palanquée de pouvoirs, tous aussi incroyables les uns que les autres !

Quel est ton carburant quand tu as une deadline à tenir ?

Gaël Legeard : La musique, ça occupe mon cerveau pour l’éviter de digresser, ce qui me détend et me permet d’aller plus vite dans ce que je fais.

Qu’est-ce que tu écoutes comme musique ?

Gaël Legeard : J’écoute plusieurs styles de musique, mais en travaillant, j’écoute principalement des bandes originales de toutes sortes (Jerry Goldsmith, Joe Hisaishi, Michael Giacchiano, John Carpenter, etc.) ou du jazz. Pour les bandes originales, j’écoute pas mal la web-radio La Grande Évasion (et les podcasts de Total Trax !)

De quel instrument de musique aimerais-tu savoir jouer ?

Gaël Legeard : Du saxophone ou du thérémine.

Quelle invention aurais-tu voulu imaginer ?

Gaël Legeard : Pour une invention inventée par d’autres, l’écriture. Pour une invention qui n’a pas encore vu le jour, une machine à voyager dans le temps et/ou l’espace.

Quel est ton mot préféré ?

Gaël Legeard : Idiosyncrasie.

Quel est le mot que tu détestes ?

Gaël Legeard : Les anglicismes forcés et inutiles comme « j’ai un call », « j’te rends ça asap », « je te le forward » ou encore « l’esprit corporate ».

Quel est ton juron, gros mot ou blasphème favori ?

Gaël Legeard : Mon favori, je ne sais pas trop, mais celui que j’utilise le plus souvent, c’est probablement « putain ».

Quel livre emmènerais-tu sur une île déserte ?

Gaël Legeard : Si j’y suis de mon plein gré, Ubik de Philip K. Dick ; si j’y suis pour longtemps, l’intégrale du roman Les Trois Royaumes de Luo Guanzhong ; si j’y suis pour peu de temps L’homme qui vivait sous terre de Richard Wright ou Au pays des Toons ! de Philippe Dana.