Crime Suspenstories tome 4 : traduction par épisodes
Crime SuspenStories tome 4 : après trois tomes déjà publiés chez l’éditeur français Akileos, l’anthologie criminelle à suspense est bientôt de retour ! Publiés dans la première partie des années 50 par le célèbre éditeur EC Comics, ces récits policiers se présentent sous la forme de contes délicieusement macabres ! Car les courtes histoires de Crime SuspenStories se concentrent rarement sur les policiers ou les enquêteurs. Non, elles préfèrent généralement mettre en avant des crimes dont les auteurs sont, cyniquement, punis par le destin. Avant de retrouver Crime SuspenStories tome 4, nous avons posé quelques questions à Stéphane Le Troëdec, un des traducteurs de comics de cet album !
Stéphane, tu viens de traduire de l’anglais vers le français des épisodes de Crime SuspenStories tome 4. Qu’est-ce que tu peux nous dire sur ce comic book ?
Stéphane Le Troëdec : J’adore les productions EC Comics et les polars. Cette traduction a donc été un vrai plaisir. Ça m’a rappelé Les Contes de la Crypte que j’ai dévoré en série télévisée quand elle passait sur M6 dans les années 90. Alors dans Crime SuspenStories tome 4, il n’y a pas de surnaturel ni de créatures fantastiques, mais le cynisme est toujours bel et bien là ! Alors me retrouver, « en coulisses », à essayer d’effrayer les lecteurs, c’est quand même bien bien cool.
Crime SuspenStories tome 4 : de gros pavés de texte à traduire
Pas de super-slip, ça change un peu, non ?
Stéphane Le Troëdec : Carrément ! Chaque numéro de Crime SuspenStories contenait quatre histoires courtes, qui mettaient plus en avant les crimes que les forces de l’ordre. On est bien loin du monde des justiciers. Beaucoup de dessinateurs connus dans les années 50 se sont prêtés au jeu de ces contes macabres comme par exemple Wally Wood, Al Williamson, Jack Davis, Joe Orlando, Jack Kamen ou même Frank Frazetta. La crème de la crème. Et puis, même s’il arrive qu’on devine parfois à l’avance la chute de l’histoire, tout le plaisir, c’est de lire comment le scénariste amène le choc final.
Une anecdote de traduction ?
Stéphane Le Troëdec : Crime SuspenStories, c’est du comic book de la première partie des années 50, avec parfois, il faut le dire, de gros pavés de textes. Il y a certaines pages qu’on attaque en se disant : « ouah, 22 bulles de textes longs comme le bras ? Là, y a du boulot ! ». Qu’importe : chez MAKMA, c’est la qualité et le plaisir des lecteurs qui priment ! Et les pavés de textes, ça ne me fait pas peur. Ça permet d’amener pas mal de détails et de descriptions. Il faut juste veiller à ce que le résultat ne devienne ni trop monotone ni trop ennuyeux. Tout en collant au texte d’origine, bien entendu.
Merci Stéphane, et rendez-vous à partir de fin mai (ou plus tard, à cause du confinement) pour la publication effective de Crime SuspenStories tome 4 chez Akileos !