Plastic Man, une traduction de comics par Mathieu Auverdin
Plastic Man est une mini-série récemment adaptée en français par notre traducteur de comics Mathieu Auverdin. Elle paraîtra dans un prochain magazine Batman Bimestriel aux éditions Urban Comics. Nous avons posé quelques questions à Mat à propos de son travail sur le héros élastique.
Salut Mathieu, tu as traduit la mini-série Plastic Man qui paraîtra dans Batman Bimestriel. Peux-tu nous en dire deux mots ?
Mathieu Auverdin : Oui, j’ai été très content qu’on me propose ce projet, car j’aime beaucoup ce qu’écrit Gail Simone. Ses Deadshot & Les Secret Six publiés par Urban et la série Domino parue dans le magazine Deadpool chez Panini, que j’ai traduits tous les deux, sont géniaux. Elle a le chic pour bien camper et caractériser ses personnages et écrire des dialogues savoureux. Elle sait manier l’humour et l’émotion.
C’est qui, Plastic Man ?
Mathieu Auverdin : Sans dévoiler toute l’histoire, Plastic Man est un ancien cambrioleur (entre autres) qui a été laissé pour mort par ses complices lors d’un incident après lequel il devient un véritable tas de pâte à modeler vivant. Il acquiert la capacité de changer de forme, de taille, etc. Il peut donc se transformer en rouleau compresseur ou fusées ou en une autre personne en fonction des besoins. Étant donné qu’il a un sens de l’humour affirmé, on a droit à des scènes faisant très « gags de cartoons ».
Elle parle de quoi, cette mini-série ?
Mathieu Auverdin : C’est presque une histoire d’origines. Elle débute peu de temps après que Plastic Man a acquis ses pouvoirs. Il ne fait donc pas partie de la JLA, et n’est pas encore un super-héros à proprement parler. Il est tiraillé entre son passé de malfrat, son égoïsme et son grand cœur (qu’il cache derrière une grande gueule). Il se retrouve confronté à une société secrète qui n’existe peut-être pas et tente de sauver Pado Swakatoon, qui l’a tiré d’un mauvais pas.
Peux-tu nous parler de ton travail en particulier sur cette mini-série ? Quelles en étaient les difficultés ?
Mathieu Auverdin : Eh bien, outre les vannes et blagues que Plastic Man balance à tire-larigot, c’est surtout les changements de ton qui ont été les plus intéressants et difficiles à traiter. Plastic Man présente deux facettes : celle du blagueur invétéré, le cartoon vivant, et celle de l’ancien cambrioleur qui est au fond très humain. Il m’a donc fallu adapter la manière de parler de Plastic Man en fonction des situations et des personnes à qui il s’adresse. La plupart du temps, il est en mode « grande gueule qui raconte des blagues », son côté voyou et gros dur refait parfois surface. Mais il y a surtout des moments plus intimes lorsqu’il parle avec Pado Swakatoon. Dans ces moments-là, il est plus humain, plus touchant. Il tente d’être plus mature dans son approche. Il fallait donc faire sentir cette différence de comportement qui passe aussi par les dessins.
Merci Mathieu pour tes réponses, et félicitations pour ton travail de traducteur de comics sur Plastic Man et Batman Bimestriel. Au plaisir de te lire dans une nouvelle adaptation VF !