Benjamin Rivière

Publié le 04 septembre 2018

 

Benjamin Rivière a intégré le studio MAKMA dès sa création en tant que traducteur de comics et scénariste BD pour divers projets du collectif. À l’époque étudiant en informatique, il a réalisé ses premières traductions professionnelles de comics de l’anglais vers le français pour les éditions Semic en 2004 (Superman, JLA). Autodidacte dans l’âme, c’est certainement ce qui l’a motivé à ne jamais travailler dans l’informatique et à ne surtout pas mettre à profit les diplômes obtenus à la sueur de son clavier. Non, il a préféré consacrer son temps à des activités liées à la BD et à un emploi de disquaire spécialisé dans les genres metal et le punk. À croire qu’en fait, son projet professionnel, c’était de devenir pauvre.

Le studio MAKMA, l’a, au fil des années, mis à contribution sur divers projets tels que Banc de Touche et Zlatan Style (scénario), l’écriture du livre pour enfants Baltazar et l’Efface-Rêves illustré par Ben Basso, ou des traductions pour Dargaud (Sentences) ou Ankama (Juxtapoz). 

En 2012, Benjamin Rivière décide de se consacrer à la traduction de comics, tranquille, chez lui. Il a œuvré, depuis, sur plus de six cents volumes édités par Delcourt, Urban Comics, Panini, Glénat, Bliss Comics ou Hi Comics. Il se partage entre séries de super-héros (Suicide Squad, X-Men, Harley Quinn, Hulk, Deadpool, Shadowman…), BD dérivées de dessins animés (Rick & Morty, Bienvenue chez les Loud…) et comics indépendants (Northlanders, Manifest Destiny, Daytripper, Southern Bastards, The Beauty…). Il s’est également illustré en traduisant des auteurs tels que Sean Murphy (Punk Rock Jesus, Batman : White Knight), Jeff Lemire (Green Arrow, Descender, Royal City, Sweet Tooth) et Rick Remender (Deadly Class, Black Science, Low, Tokyo Ghost). Vu que ce sont des auteurs dont il est fan, ça tombe super bien. Comme quoi, des fois, la vie, elle est bien faite. Surtout quand on travaille pour MAKMA !

Passionné de musique à forte teneur en tympanéïte, il écrit aussi depuis plus de douze ans pour le magazine New Noise (anciennement Versus) où il livre tous les bimestres son lot de chroniques de disques metal, punk et hardcore, ce qui n’a pas vraiment de lien avec son activité au sein de MAKMA, mais il tenait beaucoup à ce que ce soit ajouté dans sa bio. Chacun ses marottes.