Le webnovel Zombis contre Zombis entre histoire et fiction
Dans cet entretien, Edmond Tourriol et Arnold Petit nous plongent dans les coulisses de la création du webnovel Zombis contre Zombis alias ZvZ, un récit historique d’épouvante qui se déroule à Saint-Domingue en 1801. Découvrez les motivations et les défis rencontrés par ces créateurs passionnés.
Bonjour Edmond, bonjour Arnold ! Pour commencer, pouvez-vous vous présenter et nous donner votre rôle au sein du projet Zombis contre Zombis ?
Edmond Tourriol : Salut tout le monde ! Mon rôle au sein de l’agence de contenus créatifs Flibusk est justement de lancer des futures licences, comme par exemple Zeitnot ou Z United. Comme vous pouvez le constater, j’aime bien mettre des Z dans les titres. Et comme c’est difficile d’écrire « zombi » sans mettre un Z au début, ça en fait un de plus. On aurait pu appeler ça Morts-vivants contre Morts-vivants, mais voilà, c’est Zombis contre Zombis.
Un webnoveliste pour ZvZ
Ma mission, c’est donc de trouver des histoires à partir d’idées plus ou moins travaillées. Là en l’occurrence, c’était un projet que j’avais depuis une douzaine d’années sur lequel je prenais des notes régulièrement, et je m’étais toujours dit que j’en ferais une bande dessinée, sans doute une BD européenne. Et puis est arrivée cette opportunité de développer des webnovels, et je me suis dit que finalement, le côté historique de la chose se prêtait particulièrement bien à un développement plus littéraire. Mon rôle, à ce moment-là, ça devient de trouver qui va être la meilleure personne pour donner vie à cette création originale : qui sera le webnoveliste qui pourrait être la bonne personne pour travailler sur le webnovel Zombis contre Zombis ? Et là, mon boulot, c’est aussi de connaître les gens avec qui on travaille et de proposer à quelqu’un cette écriture. J’ai eu beaucoup de chance parce que mon premier choix a dit « oui ». Ce premier choix, c’était Arnold.
Arnold Petit : Merci beaucoup. Pour ma part, j’ai pas mal de casquettes, je vais les résumer très vite fait. Je suis traducteur littéraire, ce qui est mon activité principale. Ensuite, je suis journaliste pour des revues de cinéma, comme L’Écran fantastique ou Art de cinéma. Sur mon temps libre, je fais de la musique. Je tiens une chaîne YouTube qui parle de cinéma d’horreur et de littérature fantastique qui s’appelle La Grande Hanterie. J’écris des podcasts depuis quelques temps pour un organisme, si j’ose dire, qui s’appelle Quantum Explorer. Et je suis tout fraîchement émoulu de l’école Flibusk, puisque je suis donc, à la demande d’Edmond, comme il vient de le dire, l’auteur du webnovel Zombis contre Zombis.
De quoi parle ce webnovel Zombis contre Zombis ?
Arnold Petit : Alors Zombis contre Zombis c’est le croisement entre un récit historique et un récit d’épouvante qui se déroule à Saint-Domingue en 1801, lors de l’invasion des troupes de Napoléon sur l’île afin de reprendre le contrôle de la population d’esclaves affranchis afin de réinstaurer l’esclavage. Ce n’est pas quelque chose dont Napoléon a spécialement envie, mais pour des raisons politiques, il s’est un peu plié. Et il s’avère que sur place, un citoyen en particulier, sorcier vaudou par ailleurs, ne tient pas à voir son peuple envahi par l’armée tricolore. Il décide donc d’employer son pouvoir mystique afin de créer des zombis.
Le webnovel Zombis contre Zombis entre histoire et épouvante
Un zombi comme on l’entend dans la culture populaire d’aujourd’hui, c’est plutôt une créature qui mange de la chair humaine, qui est littéralement un mort ramené à la vie, mais le zombi dans la culture vaudou et haïtienne (puisqu’aujourd’hui Saint-Domingue est devenu Haïti) ce n’est pas du tout la même chose. En réalité, c’est un être qu’on a entièrement dépourvu de sa volonté grâce à plusieurs formules qui le rendent complètement malléable et en font un esclave absolument parfait.
Donc ce houngan parvient à reprendre le contrôle de l’île en envoyant des zombis. Certains sont des engagés volontaires, d’autres non. Ce qui inverse la balance dans le conflit c’est qu’à un certain moment, le colonel Darius Rodin, pétri d’ambition, découvre un être étrange qui erre sur l’île, un certain Carlos. C’est un personnage qui parle plusieurs langues, qui n’a pas toute sa tête, une espèce de vagabond qui, par un procédé un peu étrange, parvient littéralement à ramener un mort à la vie. Donc le mort-vivant anthropophage tel qu’on le connaît dans la culture populaire depuis 50 ou 60 ans, comme on le voit dans The Walking Dead par exemple. Une créature qui est virtuellement increvable, qui ne meurt que d’une balle dans la tête et qui contamine les personnes qu’il mord autour de lui, ce qui fait que ça devient vite ingérable.
Le soldat universel
Bien évidemment, pour un militaire de carrière qui veut changer les choses et qui surtout a certains a priori vis-à-vis de la populace qu’on l’envoie envahir, ça peut paraître être une arme absolument géniale : le soldat du futur. Et comme toute ambition, la chose peut vite devenir dévorante, et devenir un danger aussi bien pour les français que pour la peuplade de Saint-Domingue.
On va suivre un petit détachement de soldats plutôt inadaptés qui font partie d’une section disciplinaire qui vont se retrouver pris entre deux feux et vont devoir s’adapter à la fois pour survivre, mais aussi pour découvrir quels sont les secrets qui concernent à la fois les nouvelles troupes de l’envahisseur qui s’appellent donc les Lazare (ici, ce ne sont pas des zombis) et les zombis haïtiens qui vont donc se retrouver dans une guerre, une guerre entre morts qui va faire beaucoup de dégâts.
Merci Edmond Tourriol et Arnold Petit pour votre éclairage sur cette sombre aventure ! Le webnovel Zombis contre Zombis promet une véritable plongée dans une période historique méconnue, mêlant avec habileté réalisme historique et éléments fantastiques. Une histoire riche en suspense et en rebondissements, où le destin de personnages hors du commun se croise sur fond de conflit et de mystère. Ce récit est d’ores-et-déjà disponible sur la plateforme Neovel !