Lucille Calame

Publié le 05 mai 2020
Lucille Calame

Née le jour de jour de la démission de Mikhaïl Gorbatchev, qui signa ainsi la fin de l’U.R.S.S., Lucille Calame a grandi abreuvée de pop culture, et entourée de BD et romans graphiques en tous genres. C’est donc très naturellement qu’elle s’engagea dans des études qui… n’avaient absolument rien à voir avec la bande dessinée. Malgré cela, son appétence pour les bons mots, la littérature, les langues vivantes et l’orthographe (les dictées de Bernard Pivot et de Mamie Christiane chaque été), l’ont inévitablement amenée vers l’univers de la traduction.

Lucille Calame traduit Star Wars et Hellboy

C’est ainsi auprès de la maison d’édition Delcourt qu’elle fait ses premières armes en tant que traductrice, à l’horizon 2009. On la retrouve sur divers titres qu’il n’est plus nécessaire de présenter, à l’instar de Star Wars, Hellboy, ou The Walking Dead, pour lesquels elle traduit aussi bien des récits que des sketchbooks et textes additionnels. Elle s’attelle par la suite à la traduction de nouvelles séries et one-shots tels qu’Oblivion Song (Kirkman, De Felici & Leoni), Green Valley (Landis & Camuncoli), ou très récemment Once & Future (Gillen, Mora & Bonvillain), mais aussi sur celle du recueil de romance comics des années 40 et 50 de Kirby et Simon, Young Romance.
Depuis 2019, Lucille Calame a rejoint l’équipe de MAKMA avec laquelle elle officie comme traductrice de webtoons, notamment sur Castle Swimmer et La Malédiction de Lalin. Elle renforce son expérience webtoon en endossant le rôle de relectrice-correctrice sur Edith, Midnight Poppy Land et Remplacement de Fortune.

Une traductrice de comics aux goûts éclectiques

Lectrice aux goûts éclectiques, elle apprécie de se retrouver aussi bien devant un roman qu’un comic book, sans compter les mangas, la bande dessinée franco-belge et plus récemment, les webtoons. Lucille Calame aime la littérature anglaise du XIXe siècle, les cookies, l’univers de Mike Mignola, l’odeur du pétrichor, le vermouth, Amicalement Vôtre, les mots fléchés (“mais force 3/4, hein…”), faire semblant de parler italien couramment, les tautogrammes. Lucille n’aime pas les fautes d’orthographe, les faux ongles, les gens qui parlent fort, les macarons, les films d’horreur.